Le numérique comme vecteur d’inclusion – veille du mois de mai

Me voilà de retour avec un nouvel article portant sur les trouvailles en lien avec la dimension 8 du Cadre de référence de la compétence numérique. Rappelons-nous que cette dimension se présente comme suit : « Mettre à profit le numérique en tant que vecteur d’inclusion et pour répondre à des besoins diversifiés ». Durant ma veille pédagonumérique du mois de mai, j’ai porté mon attention sur les stratégies, les ressources ou les outils pouvant répondre à des besoins diversifiés ou permettant d’atténuer des contraintes d’accessibilité. Voici donc quelques idées répertoriées dans les dernières semaines. 

Les menus déroulants de Google Docs comme outil d’autoévaluation

Mon collègue Alexandre Bazinet présentait récemment la nouvelle option des menus déroulants dans Google Docs dans cette vidéo. Cette option en a enchanté plus d’un et j’ai trouvé quelques perles d’idées pour exploiter cette fonctionnalité en soutien à l’apprentissage des élèves. 

D’abord, nous pouvons utiliser cette option pour porter un regard sur un travail. Cette idée est inspirée de James Abela et Sethi De Clercq. Je vous partage deux modèles de tableaux pour l’autoévaluation et la coévaluation avec les menus déroulants. Vous n’avez qu’à créer une copie pour ajouter vos critères d’évaluation. 

Toujours en lien avec les menus déroulants et la régulation des apprentissages, Michelle Makus Shory propose un canevas d’autoévaluation (à traduire) pour porter un regard sur les apprentissages réalisés durant la semaine. Il serait intéressant de partager ce canevas dans Google Classroom à vos élèves et d’en faire une tâche à remettre chaque vendredi. Je verrais la section commentaires se rédiger en collaboration. 

@michelleshory sur Twitter le 23 mai 2022

Pour un design graphique accessible

Il fut un temps où le design des documents était surchargé en plus de compter un lot de polices de caractères illisibles. Or, par souci d’accessibilité de nos documents pour tous les apprenants, nous devrions nous sensibiliser aux choix des polices, des couleurs, des images, etc. Par exemple, même si un papillon peut sembler joli dans le haut d’une page, cette image peut semer la confusion pour certains élèves qui tenteront d’associer cette image au texte ou à la tâche. Nous aurions tout intérêt à respecter les critères d’accessibilité du SGQRI 008 2.0 appuyés sur le WCAG 2.0 一je sais, les acronymes sont complexes!

Pour un premier pas vers l’accessibilité… 

  • Tenter d’utiliser des polices Sans Serif (Arial, Helvetica, Gill Sans, Futura, etc.). 
  • Éviter les polices de type « écriture manuscrite ».
  • Espacer suffisamment les lettres, les mots, les lignes et les paragraphes. 
  • Placer des descriptifs sous les images. 
  • Utiliser des puces pour morceler l’information.
  • Etc.

Ces conseils sont tirés de la présentation de Christine Plourde et de Stéphane Lavoie au dernier congrès de l’AQUOPS.

Dans ma veille du mois de mai, j’ai trouvé d’autres ressources intéressantes sur le sujet. Les articles sont toutefois en anglais. 

Voici une image d’un design qui ne respecterait pas les critères. Je voulais vous faire rigoler et vous faire voyager dans le temps du Web des années 90. L’exubérance des sites et des documents l’était autant que les tenues de l’époque! 😂

Des ressources en vrac pour différencier les apprentissages

Voici maintenant deux ressources pertinentes au sujet de la différenciation pédagogique avec le numérique.

Voilà pour ma veille pédagonumérique du mois de mai!

N’hésitez pas à contacter les membres de l’équipe APO si vous avez des questions ou si vous désirez intégrer à votre pratique certains éléments traités dans cet article de blogue.

一Laury 

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