Un peu comme peuvent le faire les bonnes œuvres de fiction, le web nous offre chaque jour plus de manières de percevoir comment vivent les autres. Voici quelques liens vers des sites qui permettent d’amener en classe un petit bout de la vie des autres. Parce qu’on n’a jamais assez d’empathie et parce que c’est l’une des plus belles valeurs à transmettre à nos élèves.
La rue de la richesse
C’est ma manière de traduire Dollar street. Je suis tombé par hasard sur cette conférence TED où l’on découvre un projet très spécial, qui combine la photographie et la sociologie, pour voir comment les gens vivent à travers le monde. La conférence est en anglais (les sous-titres en français sont disponibles), mais le site qui rassemble le résultat de ce travail est offert en français.
Dans les médias, les gens appartenant à d’autres cultures paraissent plus étranges que ce qu’ils sont. Nous avons rencontré 264 familles dans 50 pays et nous avons collecté 30 000 photographies. Nous avons classé les foyers en fonction de leur revenu, de la gauche vers la droite.
Difficile de bien expliquer par écrit comment ce site fonctionne, mais c’est vraiment intéressant. Il y a un curseur tout en haut de la fenêtre qui agit comme un filtre. On peut aussi voir en détail tous les objets du quotidien d’une famille, de la brosse à dents aux ustensiles en passant par la chambre à coucher et le moyen de transport. C’est une source formidable de discussions pour parler concrètement des inégalités sociales. Pour ma part, mes élèves devaient se choisir une famille pour la présenter à la classe. Je vous invite à vous créer un album (l’option est dans le menu). On peut choisir quelques familles, les comparer et voir où elles se situent sur « Dollar Street ».
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Couché dans sa consommation
Ce photographe a composé des images d’enfants au milieu de ce qu’ils mangent durant une semaine. Le site du photographe est parfois difficile à consulter sur certains appareils. C’est surement plus facile de passer par ici.
On peut aussi compléter l’activité avec cet autre projet du même homme, qui porte sur la diète des réfugiés.
Il a aussi fait un projet sur les déchets que l’on produit en une semaine. Ce qui nous donne encore une fois d’excellentes images pour susciter la réflexion en classe.
By asking us to look at ourselves, I’ve found that many are considering the issue more deeply. Many have said the process of saving their garbage and laying in it reconciled them to a need for change. Others feel powerless. It isn’t their fault that the products they buy are disposable and come with excessive packaging. Our economic model and its necessity for growth fuels the waste epidemic – and makes conservation seem untenable.
Pour revenir à la nourriture, on peut aussi approfondir le sujet en utilisant un autre projet photo. What I Eat: Around the World in 80 Diets nous montre ce qu’on mange dans différents endroits du monde.
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